Nous voyons beaucoup de patients atteints de stéatose hépatique dans nos cliniques et réalisons de nombreux essais cliniques dans ce domaine thérapeutique. D’un point de vue clinique, FibroScan® aide à caractériser les patients et améliore, à terme, la fréquence à laquelle nous trouvons des patients éligibles pour participer aux essais cliniques. Cette solution a joué un rôle majeur dans nos quatre centres de recherche clinique et nous sommes très satisfaits de cette méthode non invasive permettant d’évaluer la santé du foie.
FibroScan® a eu un impact significatif sur nos programmes de recherche clinique, notamment en matière de sélection des patients pouvant participer à des essais cliniques.
C’est une très bonne chose de pouvoir connaître le score FibroScan®, surtout si nous avons des études qui nécessitent un certain degré de fibrose ou même portant sur des stades antérieurs nécessitant une certaine quantité de matières grasses. C’est un outil très utile pour nous aider à sélectionner le bon patient pour l’étude.
D’autres études exigent en fait que le patient passe un examen FibroScan® et qu’il respecte certains seuils, par exemple, lorsqu’il y a une mesure CAP™ supérieure à 280 ou 300, ou une mesure de l’élasticité du foie supérieure à 8,5. FibroScan® nous aide de deux manières :
Cela dépend des critères d’éligibilité, mais l’échec numéro un pour nous est tout simplement de ne pas remplir les critères d’éligibilité. En général, nous avons besoin d’un certain degré de fibrose, car le patient peut ne pas du tout être atteint de NASH, ou alors ne pas avoir le degré de fibrose requis pour un essai particulier.
Si le dépistage échoue, cela peut être dû à un certain nombre d’autres facteurs qui n’ont pas nécessairement de rapport avec le foie. Il peut s’agir d’un problème de thyroïde ou de glucose. En général, ce sont des critères liés au foie, soit le degré de stéatose, soit le degré de matières grasses dans le foie, soit souvent le degré de fibrose. La plupart du temps, le patient n’est même pas atteint de NASH.
C’est à ces moments-là qu’il est très utile de pouvoir disposer d’un examen FibroScan®, qui nous aide à prédire non seulement la stéatose, mais aussi le niveau de fibrose chez ces patients, qui peut ou non être prédit lors d’une biopsie.
Le fait de pouvoir effectuer un examen FibroScan® nous est très utile, parce qu’il nous aide non seulement à prédire le degré de stéatose, mais aussi le stade de fibrose qu’une biopsie du foie peut éventuellement révéler.
Les résultats d’un examen FibroScan® jouent un rôle très important pour surmonter ce qui représente peut-être le défi le plus important dans la recherche de patients adaptés pour bon nombre d’essais cliniques sur la NAFLD/NASH : identifier les patients atteints d’une fibrose hépatique avancée. C’est un outil très important, car il nous permet de prévoir quels patients répondront aux critères d’éligibilité à l’étude, ce qui réduit le taux d’échec de sélection.
La plupart de nos patients sont atteints de diabète de type 2, ils présentent donc déjà un risque très élevé de développer une NAFLD. Presque tous présentent une stéatose hépatique, certains sont atteints d’une stéatose potentiellement sans NASH. Mais bon nombre d’entre eux ont une NASH et une fibrose.
Dans notre clinique, nous disposons de FibroScan®, nous examinons donc tout le monde.
Nous utilisons FibroScan® sur les patients en ambulatoire, qu’ils soient obèses ou atteints de diabète de type 2. La plupart de ces patients présentent un risque élevé de développer une maladie métabolique hépatique.
Nous réalisons plusieurs tests. Nous prélevons du glucose à jeun et faisons un dosage de l’HbA1c, établissons des bilans lipidiques, etc. Mais dans le cadre de notre pratique clinique courante, nous évaluons le foie avec FibroScan® pour aider à évaluer la santé du foie d’un patient. Cela me paraît très important, non seulement pour les soins cliniques de nos patients, mais aussi pour sélectionner les patients les plus adaptés aux essais cliniques.
C’est très utile, notamment lorsque nous nous adressons à des promoteurs au sujet de l’enchaînement des études. FibroScan® est essentiel car nous pouvons vraiment mieux caractériser nos patients.
Je peux aller voir un promoteur et lui dire que non seulement nous avons des patients hispaniques atteints d’obésité et de diabète de type 2, et qui souvent présenteront aussi une stéatose hépatique, mais que nous pouvons également mieux caractériser ces patients. On peut les diviser en deux groupes : ceux qui ont un risque plus élevé de développer une NASH avec fibrose, et ceux qui peuvent simplement présenter une stéatose hépatique, mais pas de fibrose, et pour lesquels le dépistage ne se justifie pas.
De cette façon, nous pouvons être plus sélectifs dans le choix des patients participant à un essai clinique, ce qui est en fin de compte plus rentable pour le promoteur de l’essai. Cela permet d’éviter un grand nombre d’échecs de sélection et la réalisation de tests inutiles sur des patients qui ont peu de chances de répondre aux critères d’éligibilité de la biopsie.
FibroScan® est très utile pour créer notre base de données et nous permet de dire, « J’ai X patients présentant une élasticité du foie de plus de 9 ou 10 kilopascals. » Je pense que c’est précieux.
Il faut évidemment un certain temps pour résoudre la fibrose, et cela dépend du médicament. Mais je pense que FibroScan® est très pratique du point de vue du patient. C’est très motivant pour le patient lorsque vous lui expliquez le score et lui montrez le rapport. Les patients voient leur état s’améliorer grâce à la perte de poids ou à toute autre intervention.
Et je pense que c’est aussi utile pour nous [médecins] de nous assurer, dans la mesure du possible, que les médicaments agissent réellement dans l’amélioration des résultats des patients. Cela dépend du médicament et, très franchement, aussi de ce que la compagnie d’assurance exige.
Par exemple, l’organisme payeur doit-il avoir une biopsie prouvant la présence d’une fibrose pour payer le médicament ? Ou pourrait-il se baser sur un examen FibroScan® ou sur d’autres tests ? Cela dépendra donc.
Mais je vois FibroScan® comme un outil qui pourrait être utilisé pour aider à décider qui doit recevoir un traitement, et ensuite, également pour surveiller la réponse du patient à la thérapie. C’est une partie importante de l’idée globale.
La plupart des personnes ont des scores CAP™ élevés lorsqu’elles sont atteintes de diabète de type 2, et la plupart d’entre elles présente une stéatose hépatique. C’est important pour les patients de voir que ce score baisse au fur et à mesure qu’ils reçoivent le traitement, d’autant plus que nous avons davantage de médicaments pour traiter le diabète. Le traitement est susceptible d’avoir un effet sur la quantité de matières grasses présentes dans le foie et devrait avoir un effet très positif sur le poids corporel, le récepteur du Glucagon-like peptide-1 (GLP-1R), le récepteur du cancer gastro-intestinal (GIC), etc.
En général, ces patients sont obèses et donc, lorsqu’ils perdent du poids, le score doit baisser. C’est toujours agréable de confirmer que la stéatose s’améliore.
Je pense donc que cela pourrait être important, mais probablement pas autant que d’observer une réduction de la fibrose ou l’interruption de la progression de la fibrose.
Cela peut aller dans un sens comme dans l’autre. Le patient peut soit être motivé, soit totalement démotivé lorsqu’il réalise qu’il doit vraiment perdre du poids.
Les explications du médecin peuvent énormément jouer sur cela. Je pense que si on explique bien, l’impact sera plus fort. Par exemple, les explications suivantes peuvent s’avérer utiles : « Voici votre objectif. » « C’est normal. » « Voilà où vous en êtes. » « Voilà ce que cela signifie », etc.
C’est particulièrement utile pour les patients qui ont des scores CAP™ de 380-400. Ils réagissent très bien au fait de devoir perdre du poids, car cela signifie aussi qu’ils améliorent d’autres mesures. Nous le faisons avec de nombreux autres laboratoires. Le rapport est conçu de manière à expliquer simplement ces mesures à un patient, ce que je trouve personnellement très important.
Les patients répondent évidemment très bien lorsqu’ils montent sur une balance et voient qu’ils ont perdu 10 kilos. Il est essentiel de soutenir cela et de dire : « Non seulement vous avez perdu du poids, mais maintenant vous avez aussi moins de graisses dans votre foie, ce qui est tout aussi important. »
Je ne sous-estimerais surtout pas ce point. C’est un bon rapport, et beaucoup de patients en veulent même une copie.
En général, les patients souhaitent comprendre ce que contient le rapport, qu’on leur explique dans un langage simple, et ensuite, constater les changements, plus rapidement avec CAP™ qu’avec l’élasticité hépatique, en particulier chez les patients qui perdent du poids.
Certains patients ont des examens de la fonction hépatique qui ne révèlent rien d’anormal, même en étant dans la moyenne haute des résultats normaux. Mais de nombreux médecins qui ne voient pas beaucoup de patients malades du foie ou qui en savent peu sur le sujet pensent que si cela tombe dans la fourchette de données normale, tout va bien. Mais j’ai eu beaucoup de patients avec des EFH pour la plupart « normaux » qui ont eu des mesures d’élasticité du foie importantes de la fin de l’adolescence jusqu’à la vingtaine et qui ont fini par avoir une cirrhose.
Les patients sont ravis que FibroScan® soit non invasif et très rapide à réaliser. Compte tenu de cela et des informations qu’ils reçoivent grâce au test, cela ne les dérange pas du tout de se faire dépister.
Nous sommes 90 % d’Hispaniques, puis probablement 8 % d’Afro-Américains et 2 % de blancs/caucasiens.
C’est particulièrement important pour cette population, car elle est très exposée. En tant que médecin, il est important d’avoir accès à FibroScan® et à d’autres tests. Malheureusement, certains patients ne peuvent même pas passer d’examens de la fonction hépatique, et encore moins un examen FibroScan®.
La recherche s’intéresse aux résultats intermédiaires et cherche à savoir s’il y a amélioration de la fibrose ou résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose. Je pense que les chercheurs seront satisfaits de certains médicaments qui peuvent venir compléter le régime alimentaire et l’exercice physique dans le but d’améliorer principalement la fibrose.
Nous avons besoin de recherches supplémentaires pour combiner une modalité d’imagerie non invasive, comme un examen FibroScan®, avec certaines analyses sanguines. Je pense que c’est probablement vers cela que les choses tendent. Des études à plus long terme sont menées sur ce sujet et permettent d’établir des corrélations avec la biopsie. J’espère que nous en serons là à l’avenir.
Pouvoir empêcher la réalisation d’une biopsie est un enjeu majeur. Une biopsie est très invasive et relativement chère, et non sans complications.